29 janvier 2005
L'amère s'étale sur la grève
Nicolas Sarkozy n'est pas contre le
droit de grève, il reconnaît même que c'est un droit. Mais il vitupère
contre "la prise d'otage" des agents de la SNCF envers les usagers.
D'après lui, c'est la situation de monopole de la SNCF qui devrait
interdire ce genre de pratique. Autrement dit, faites des grèves si
vous voulez, mais qu'elle ne dérangent surtout pas les travailleurs :
cela fait baisser la productivité des entreprises.
Si on veut parler de prise d'otage, les contrôleurs de trains ne sont-ils les otages d'une politique d'économie dite "pragmatique" ? Et plus généralement, combien de travailleurs se sentent-ils pris en otage par un libéralisme de plus en plus contraignant bien qu'il prône la liberté individuelle ?
Et dire que Nicolas ça signifie "victoire du peuple".
Si on veut parler de prise d'otage, les contrôleurs de trains ne sont-ils les otages d'une politique d'économie dite "pragmatique" ? Et plus généralement, combien de travailleurs se sentent-ils pris en otage par un libéralisme de plus en plus contraignant bien qu'il prône la liberté individuelle ?
Et dire que Nicolas ça signifie "victoire du peuple".
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