Ethique et toques
Dorénavant, l’employeur ne peut intégrer dans ses frais d’entreprise que 5 repas d’affaires par salarié et par mois…
Ce qui déclenche l'ire du mouvement ETHIC (sic) et de l’UMIH qui dénoncent ensemble "un péril économique".
Extraits choisis du Fichier pdf :
Cette circulaire est particulièrement inopportune, anti-économique et non éthique pour les raisons suivantes :
- C’est un facteur de ralentissement commercial dans le monde des affaires. En effet, il n’est pas rare de voir des affaires se nouer et se conclure dans les repas. Rappelons que la mode des petits-déjeuners, fondamentaux dans le process de négociation des affaires, est également visée par cette circulaire. (Pour certains, c’est 10 notes de restaurant par semaine !)
- Elle porte préjudice au secteur de l’hôtellerie et de la restauration dont le chiffre d’affaires sera indéniablement touché.
- De nombreuses PME de services, dont celles spécialisées dans la livraison de plateaux-repas dans les entreprises, seront également touchées. Et les traiteurs ?
Une petite pique pour l'état en passant :
- Quid des somptueux frais de bouche gouvernementaux ? Seront-ils taxés de la même façon ?
Et une conclusion pur jus libérale :
Une conception rétrograde du travail ; une volonté de fonctionnariser les salariés. […] A moins que l'URSSAF, comme la mesure ne pourra pas être respectée, se fabrique avec cette circulaire un motif de redressement systématique pour contribuer à financer ses déficits. Dans ce cas il ne s'agit que d'un impôt déguisé de plus, et c'est parfaitement scandaleux.
Et que pensez-vous de la cantine ?