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Babouze
16 novembre 2005

Ethique et toques

Dorénavant, l’employeur ne peut intégrer dans ses frais d’entreprise que 5 repas d’affaires par salarié et par mois…

Ce qui déclenche l'ire du mouvement ETHIC (sic) et de l’UMIH qui dénoncent ensemble "un péril économique".

Extraits choisis du Fichier pdf  :
Cette  circulaire est  particulièrement  inopportune, anti-économique et non éthique pour les raisons suivantes :

  • C’est un facteur de ralentissement commercial dans le monde des affaires. En effet, il n’est pas rare de voir  des affaires se nouer et se conclure dans les repas. Rappelons que la mode des petits-déjeuners, fondamentaux dans le process de négociation des affaires, est également visée par cette circulaire. (Pour certains, c’est 10 notes de restaurant par semaine !)
  • Elle porte  préjudice au secteur  de  l’hôtellerie et  de  la  restauration  dont  le  chiffre d’affaires sera indéniablement touché.
  • De nombreuses PME  de  services, dont  celles spécialisées dans  la  livraison  de plateaux-repas dans les entreprises, seront également touchées. Et les traiteurs ?

Une petite pique pour l'état en passant :

  • Quid des somptueux frais de bouche gouvernementaux ? Seront-ils taxés de la même façon ?

Et une conclusion pur jus libérale :

Une conception rétrograde du travail ; une volonté de fonctionnariser les salariés.  […] A moins que l'URSSAF, comme  la mesure ne pourra pas être respectée, se fabrique avec cette circulaire un motif de redressement systématique pour contribuer à financer ses déficits. Dans ce cas il ne s'agit que d'un impôt  déguisé de plus, et c'est parfaitement scandaleux.

Et que pensez-vous de la cantine ?

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Commentaires
A
On a dans ce tract beaucoup d'ommissions :<br /> <br /> 1) La règle des 5 repas par mois date de 1988. La Sécurité Sociale ne fait que rappeler ce principe. Etrange que des professionnels de la restauration et des entrepreneurs la découvrent aujourd'hui.<br /> <br /> 2) Il ne s'agit pas de réintégrer dans le salaire de l'employé, ni de payer des charges sur l'intégralité du coût des repas d'affaires au-delà de 5, mais uniquement sur un montant forfaitaire de 4,10 € par repas. A moins d'inviter ses clients chez McDo, on est loin des prix des repas d'affaires.<br /> <br /> 3) Une entreprise doit participer au repas de ses employés pendant (ou entre) ses heures de travail (cantine, tickets-resto, panier, ...) et est exonérée de certaines charges pour cette prise en charge.<br /> Il est donc anormal qu'elle soit exonérée si l'employé ne mange pas à la cantine ou s'il utilise ses tickets-resto le week-end avec sa famille.
A
Pas de problèmes nous sommes bien en France.<br /> Parce que soit le repas fait parte du job et c'est la boite qui doit payer soit c'est une rémunéraion déguisée et ça se déclare.
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