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Babouze
5 septembre 2004

Idéaux logiques

Adolescent; j'ai choisi comme premier livre "sérieux"  le discours de la méthode. Je n'ai pas tout compris loin de là. Mais j'en ai retenu quelque leçon.
Lorsqu'on lit quelqu'un de plus instruit (et probablement plus intelligent) que soi, il est très difficile de ne pas être d'accord avec ce qu'on lit. Quand Descartes m'amena à la conclusion "donc Dieu existe" j'en restais comme deux ronds de flans puisque çà allait à l'encontre de mes sentiments profonds.
Je me souvins alors de certaines démonstrations de notre prof de 2nd qui arrivaient à des résultats du type 1=2 (l'astuce était généralement une division par 0).
En politique, le problème est le même. Vous pouvez suivre toute une suite d'assertions en vous disant qu'elles semblent logiques tout en n'étant pas d'accord avec la conclusion. Alors une alternative s'impose. Ou trouver l'erreur de logique ou se replier vers la mauvaise fois (c'est plus rapide).
Comme illustration voici un extrait d'un Point de vue d'Édouard Baladur dans le monde.
Il me semble qu'un extrait reflète particulièrement la simili logique que l'ex premier ministre emploi :
"Quel est le but de la politique ? Assurer le progrès. A quoi juge-t-on de la réussite ? A l'augmentation de la richesse produite, au plein emploi, à la capacité de concurrencer efficacement le reste du monde".
Ces assertions ne sont reliées par aucune logique. Seulement une vision idéologique. Admettez ce paragraphe à l'air anodin et vous êtes coincés.

Edouard Baladur : Libéral ou social ?, le monde du 3 septembre 2004
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Commentaires
B
L'intelligence c'est comme le parachute, quand on n'en n'a pas, on s'écrase.<br /> Pierre Desproge (encore).
B
Pas idiot du tout, tout ça.<br /> Encore bien vu.<br /> <br /> (mais c'est normal tu es plus intelligent que moi)
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