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Babouze
14 septembre 2004

Compromis, choses dues

L'écroulement du mur de Berlin est une catastrophe pour le monde entier. Loin de moi l'idée de défendre les régimes dit communistes de cette époque. Mais depuis, l'idéologie libérale s'impose comme la seule possible. Enfin, diront certains. Mais ces idéologues n'ont pas de limites à leur volonté de pouvoir. Plus on leur en donne (concède) plus ils en veulent. Il n'y a pas de compromis possible.
La liberté donnée aux entreprises est censée créer de la richesse dont tout le monde profitera. De fait la grande majorité des humains ne ramassent que les miettes – plus le pain est grand, plus il y a de miettes. De plus, à chaque fois que quelque chose cloche, ils nous balancent que c'est de la faute de la collectivité (nous) qui coûte trop : Acceptez de baisser vos salaires, baissons les cotisations et les remboursements à la sécu… et vous verrez que tout ira mieux.
Et pourtant les inégalités s'aggravent encore. Même aux États-unis, la référence en la matière, la pauvreté est en hausse : La proportion de personnes vivant dans la pauvreté est passée de 12,1 % à 12,5 % entre 2002 et 2003 indique le dernier rapport du Census Bureau américain. Au total, le pays compterait 36 millions de pauvres. La part du revenu détenu par les 20 % les ménages les plus pauvres a décliné de 3,5 à 3,4 %. Celle des 20 % les plus riches s'est accrue de 49,7 à 49,8 %. (L'observatoire des inégalités.)
Alors, l'individualisme est-il la solution?
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