L'apathie vient en chômant

Le 17 octobre était la journée mondiale de la pauvreté. Des jeunes sont venus témoigner de la misère devant le sénat. Ils ont beaucoup été applaudis.
L'émission d'Isabelle Giordano, "Le monde selon Wam" (France Inter le samedi de 15h à 16h) de cet après-midi a passé des extraits de cette journée.
Une chose m'a frappé dans le discours des enfants. Exemples:
"Il y a de l'inégalité. Il y a des gens qui sont aidé et d'autres qui ne sont pas aidés. Quelques fois il y a des questions de volonté, mais il ne faut pas fermer les yeux non plus, il y a beaucoup de misère. Il faut pas oublier".
J'entends là,  certains ne font pas beaucoup d'effort pour trouver du boulot…
"… parce que beaucoup de SDF ont des capacités, il y a des ingénieurs, des maçon, des gens qui veulent vraiment travailler…"
Dans le lot il y en a qui veulent travailler…
On a réussi à foutre dans la tronche de ces enfants que beaucoup de chômeurs sont des glandeurs : comme si la pauvreté n'excluait pas du monde du travail. Je ne nie pas que quelques uns profitent du système, mais en France, aujourd'hui il y a 3,7 millions de personnes qui vivent sous du seuil de pauvreté (rapport 2003-2004 de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale). Près de 1,2 million de personnes touchent le Revenu minimum d'insertion (RMI), un chiffre en hausse de 8,9% entre mars 2003 et mars 2004 (ministère de l'Emploi).
Que des flemmards sans doute.

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En prime, quelques analogies de chômedu dans le bibliorom de Larousse
Paresseux ; fainéant ; fam. :  cossard, flemmard, traîne-savates ou traîne-semelles ; pop. : faignant ou feignant, glandeur. Partisan du moindre effort.
Inactif (un inactif, les inactifs), oisif ; homme de loisir [vx]. Chômeur, sans-travail.

Comments

[çuiki]

et i va pas partout l'observatoire c'est pas joe le taxi...