10 novembre 2004
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Je suis un harceleur moral !
J'avais déjà eut des soupçons en lisant "Le harcèlement moral, la violence perverse au quotidien de Marie-France Hirigoyen (Syros, 1998). A lire sauf si vous êtes trop sensible : à chaque exemple on pense à quelqu'un et on finit par voir des harceleurs partout. Au détour d'une page j'ai même commencé à me reconnaître. Mais il faut croire que j'ai continué sans m'émouvoir outre mesure. J'ai essayé de me surveiller un peut, mais chasse le naturel
J'adore les débats. Je pense me construire en confrontant des idées à d'autres. Je suis tout à fait capable de prendre un avis contraire à quelqu'un, uniquement pour tester la validité de ce qu'il dit. Mais voilà, ce petit jeu me mène parfois à aller trop loin. Souvent, j'ai beau sentir que j'ennui l'interlocuteur du moment, emporté par ce jeu, je ne sais pas m'arrêter.
Je sais entendre, mais pas écouter. Parce que j'aime qu'on me bouscule (tout au moins les idées) je m'arroge le droit de penser que ça fait du bien à l'autre de l'être. Et ce, même s'il n'en n'est pas conscient.
Pour qui est-ce que je me prends ? Je me veux maïeuticien et je pratique la césarienne..
Enfin, fini la flagellation, prendre conscience c'est déjà être sur la voie de la guérison.
Et que tous ceux que j'ai harcelés un tant soit peut me pardonnent.
J'avais déjà eut des soupçons en lisant "Le harcèlement moral, la violence perverse au quotidien de Marie-France Hirigoyen (Syros, 1998). A lire sauf si vous êtes trop sensible : à chaque exemple on pense à quelqu'un et on finit par voir des harceleurs partout. Au détour d'une page j'ai même commencé à me reconnaître. Mais il faut croire que j'ai continué sans m'émouvoir outre mesure. J'ai essayé de me surveiller un peut, mais chasse le naturel
J'adore les débats. Je pense me construire en confrontant des idées à d'autres. Je suis tout à fait capable de prendre un avis contraire à quelqu'un, uniquement pour tester la validité de ce qu'il dit. Mais voilà, ce petit jeu me mène parfois à aller trop loin. Souvent, j'ai beau sentir que j'ennui l'interlocuteur du moment, emporté par ce jeu, je ne sais pas m'arrêter.
Je sais entendre, mais pas écouter. Parce que j'aime qu'on me bouscule (tout au moins les idées) je m'arroge le droit de penser que ça fait du bien à l'autre de l'être. Et ce, même s'il n'en n'est pas conscient.
Pour qui est-ce que je me prends ? Je me veux maïeuticien et je pratique la césarienne..
Enfin, fini la flagellation, prendre conscience c'est déjà être sur la voie de la guérison.
Et que tous ceux que j'ai harcelés un tant soit peut me pardonnent.
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