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Babouze
26 novembre 2004

Le marteau s'emmêle

Tous les matins Jean-Marc Stricker fait une chronique (France Inter 6h12) sur l'art. Son jeu préféré, c'est de descendre en flamme des artistes (plutôt contemporain) ou des critiques qui lui semblent surfait.
Un exemple ce matin, à propose de "Réouverture de la galerie d'Apollon" au Louvre.
"… le chef d'œuvre de Léonard échappe à la promiscuité incongrue d'œuvres actuelles, car c'est devenu la mode, au Louvre comme à Orsay, on parasite périodiquement la relation intime qui vous lie à Vinci, Vermeer ou Cézanne avec des productions d'artistes vivants dont on ne sait même pas s'il restera quoi que ce soit d'eux dans cents ans. C'est un peut comme si on vous injectait du Pierre Boulez dans les oreilles alors que vous écoutez le requiem de Mozart"
Quelle somme de méchanceté gratuite en si peut de mots. On a le droit de ne pas aimer les contemporains, y compris Boulez mais juger un artiste sur le fait qu'il ne sera plus connu dans cent ans est une connerie : Il y a cent ans Bach n'était pas aussi célébré que maintenant.
 Mais surtout, je voudrais juste lui faire remarquer que si on injectait le concerto numéro 21 du même Mozart par-dessus son Requiem le résultat ne serait pas meilleur. Enfin je crois. Il faut que j'essaye.
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