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Babouze
26 décembre 2004

Mauvaise direction

Je constate un mode de gouvernance de plus en plus semblable entre la gestion des grandes entreprises et celle des pays.
Un groupe de décideur pond un moyen de réduire les dépenses généralement en "harmonisant" d'un point de vue purement théorique les fonctionnements des services quitte à bidonner les budgets. Ils ignorent superbement le passage de l'état actuel à celui qu'ils désireraient obtenir, se fichent totalement de l'avis de ceux qui produisent qu'ils soupçonnent de conservatisme et de corporatisme, et balancent leurs grandes réformes. Peut importe qu'on aille dans le mur, l'important c'est d'avancer.
C'est comme ça que la bureaucratie soviétique c'est cassé la gueule. Et ça ne me rassure pas, car en cas de plantage, c'est toujours les mêmes qui trinquent.
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Commentaires
L
Bon, désolé, mais comme je suis acheteur professionnel, je me dois (dans l'oeil) de réagir.<br /> C'est plus compliqué que ça. Par ex, le ministère de la Justice a récemment découvert que la principale augmentation des dépenses nationales était causée par les écoutes téléphoniquest et autres prestations, qui étaient achetées au cas par cas, et localement. Les prix étaient délirants (cf sur le web). En négociant au niveau national, on espère -30% ou plus. Désolé, mais c'est mes sous. Ca n'enlève rien aux méfaits du centralisme, mais la juste position est entre le centralisme ultra et le laisser-faire local.<br /> <br /> Voili-voilou.
Z
Suis d'accord sur la fin, c'est toujours les mêmes qui trinquent et ça ne date pas d'hier. Rien n'a vraiment changé à part l'habillage.<br /> Dans le système capitaliste mondial l'individu n'existe qu'en sa qualité de consommateur, dans sa qualité de producteur il compte souvent moins qu'une machine. <br /> La seule arme efficace contre ce système est de peser sur ce qui est essentiel pour lui, la consommation, nous n'y sommes d'évidence pas prêt
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