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Babouze
28 décembre 2004

Causes toujours

Boris Cyrulnik, dans "Les vilains petits canards" explique comment se construit un petit d'homme. Comment la première réaction de sa mère à son contact va influer sur sa première réaction, qui elle-même (qui ne sera pas nécessairement celle attendue) influera sur la mère, qui elle-même… (Il parait que la première parole de ma mère en me voyant a été "Ouh qu'il est laid". Passons !).
L'intervention du père, ou d'une tierce personne, dans cette relation formera un triangle dans lequel chaque relation aura son importance.
De la même manière, il montre comment après un accident l'entourage de l'enfant a une grande influence sur la manière dont il s'en sortira. C'est la rencontre qui nous forme. Ce livre décrit très bien comment l'interaction entre les individus est indispensable à la construction d'un humain : savez-vous qu'un nouveau né sans affection meurt ?
Mais il me semble que ce jeu d'interaction décrit tout aussi bien la manière dont s'installe une relation entre deux individus quelconques. Je crois par exemple que l'on pourrait décrire la naissance d'une relation amoureuse et probablement aussi la perte (éventuelle) de cette même relation avec ce même processus, cette même spirale.
Décidément, j'aime de plus en plus ma baseline que j'ai emprunté à Albert Jacquard :"L'homme n'existe que dans le regard des autres"
Boris Cyrulnik – Les vilains petits canards – Edition Odile Jacob.
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Commentaires
G
je reprocherais juste son optimisme à Boris Cyrulnik. La résilence est peut-etre l'exception...
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