6 février 2005
L'essence de l'antigel
L'argument que j'entends le plus
souvent actuellement contre les 35 heures c'est le gel des salaires. A
cet égard je voudrais faire une petite remarque.
Dans notre accord de réduction et d'aménagement du temps de travail nous n'avions pas de gel des salaires, uniquement une clause de plafonnement des augmentation sur coût de la vie.
Malgré cela, les salaires sont très loin d'avoir suivit le coût de la vie : à chaque négociation la direction a invoqué la conjoncture et non pas les 35 heures car il est clair que dans notre entreprise nous avons continué à faire le même travail en moins de temps déclaré.
Nous avons certes sauvé des emplois mais ceux-ci ont été largement compensés par les subventions à l'entreprise.
J'affirme donc que le gel des salaires n'est pas dû aux 35 heures mais à la recherche permanente des entreprises d'un meilleur rendement. Si nous n'étions pas passé aux 35 heures le Medef mettrait en cause la cinquième semaine de congés payés et réclamerai la semaine de 48 heures (au moins).
Dans notre accord de réduction et d'aménagement du temps de travail nous n'avions pas de gel des salaires, uniquement une clause de plafonnement des augmentation sur coût de la vie.
Malgré cela, les salaires sont très loin d'avoir suivit le coût de la vie : à chaque négociation la direction a invoqué la conjoncture et non pas les 35 heures car il est clair que dans notre entreprise nous avons continué à faire le même travail en moins de temps déclaré.
Nous avons certes sauvé des emplois mais ceux-ci ont été largement compensés par les subventions à l'entreprise.
J'affirme donc que le gel des salaires n'est pas dû aux 35 heures mais à la recherche permanente des entreprises d'un meilleur rendement. Si nous n'étions pas passé aux 35 heures le Medef mettrait en cause la cinquième semaine de congés payés et réclamerai la semaine de 48 heures (au moins).
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