Le Bac à ras

Quand, pour mon bac, j'ai passé l'oral d'anglais, sur mon carnet il y avait écrit "élève tellement nul qu'il ne peut espérer faire des progrès". Toujours encourageant. Ma note espérée avoisinait le 3.
Dans la salle d'attente, je feuillette notre bouquin, qu'il faut bien le reconnaître je n'avais guère ouvert, et je tombe sur la trombine d'Armstrong, Louis, le jazzman pas l'astronaute (sattellitonaute ?). Par curiosité, je me fais traduire le texte pas un voisin.

Je rentre dans la salle et la professeure me demande s'il y a un texte que j'aimerai prendre. Je me lance (voir post précédant) : "J'aimerai bien celui-ci (montrant Armstrong) mais il n'est pas dans ma liste". Et nous voilà engagés dans une conversation en anglais sur le Jazz.

Au bout d'un bon moment, pendant lequel je m'escrimais à lui transmettre vaille que vaille mon amour pour cette musique, elle jeta un coup d'œil à mon livret. Je vis ces sourcils remonter et un soupçon d'étonnement poindre dans son regard : elle m'interrogeât sur ce qu'elle y lut. Je ne pus me retenir de lui répondre : "Attendez que je vous traduise quelque chose et vous comprendrez mieux" (c'est très étonnant car je suis maladivement timide).

Elle m'a fait traduire un passage et a trouvé ma remarque justifiée.

J'ai quand même eut 10 !