Matte les chèques
Cette semaine, la direction a convoqué les salariés pour tenter de les calmer. C'est loupé.
Les salariés avaient préparé tout un tas de question auxquelles la
direction répondit essentiellement par nous n'avons pas de sous.
Le ton commençait à monter, lorsque l'un d'entre nous a vraiment pété les plombs.
Il
a sortit, d'un trait, qu'il en avait marre, qu'on se cassait le cul
pour une boite qui ne savait que faire des plan sociaux (je ne sais
même plus si on en est à notre cinquième ou sixième en 7 ans plus les
plans de restructuration), et qu'il compatissait au difficultés de la
direction mais que lui, il n'en pouvait plus…
Il y a eût un silence
de mort. Et tout le monde et sorti. Sauf le comité de direction et
trois élus (Ne le répétez pas, mais j'ai eût un léger coup de barre, et
les larmes aux yeux).
Ils nous ont alors demandé des conseils, mais je crains qu'ils ne
comprennent pas que les salariés détestent se faire traiter comme
quantité négligeable. Ces gens là ne parlent que de pognon.
Nous n'avons jamais été aussi prêt de la grève.
Quel gâchis !