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Babouze
12 novembre 2005

Des hontes, au logis

De plus en plus souvent les journalistes se "déguisent" pour enquêter.
Voici un bel exemple parmi tant d'autre qui fait même la couverture.

t_l_rama

Mais connaissez-vous leur charte de déontologie ?


La charte des devoirs professionnels des journalistes français
Un journaliste, digne de ce nom,

  • prend la responsabilité de tous ses écrits, même anonymes;
  • tient la calomnie, les accusations sans preuves, l'altération des documents, la déformation des faits, le mensonge pour les plus graves fautes professionnelles;
  • ne reconnaît que la juridiction de ses pairs, souveraine en matière d'honneur professionnel;
  • n'accepte que des missions compatibles avec la dignité professionnelle;
  • s'interdit d'invoquer un titre ou une qualité imaginaires, d'user de moyens déloyaux pour obtenir une information ou surprendre la bonne foi de quiconque;
  • ne touche pas d'argent dans un service public ou une entreprise privée où sa qualité de journaliste, ses influences, ses relations seraient susceptibles d'être exploitées;
  • ne signe pas de son nom des articles de réclame commerciale ou financière;
  • ne commet aucun plagiat, cite les confrères dont il reproduit un texte quelconque;
  • ne sollicite pas la place d'un confrère, ni ne provoque son renvoi en offrant de travailler à des conditions inférieures;
  • garde le secret professionnel;
  • n'use pas de la liberté de la presse dans une intention intéressée;
  • revendique la liberté de publier honnêtement ses information;
  • tient le scrupule et le souci de la justice pour des règles premières;
  • ne confond pas son rôle avec celui du policier.

Gageons que la plupart d'entre eux ne l'on jamais lu.

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Commentaires
S
Moi ca me fait rigoler de voir un magazine tel que Télérama faire une couve sur une émission aussi pitoyable que celle-là... Je trouve ça honteux, à peine digne d'un "Public" ou d'un "Closer".
A
Réflexion intéressante à ce propos dans reveiltunisien.org à propos du sommet mondial de l'information dans un pays aux moeurs démocratiques encore imparfaites.<br /> <br /> [Citation]<br /> Pour Jean-Philippe Ceppi, un des producteurs de Temps Présent, ce reportage est exemplaire. «L’usage de la caméra cachée se généralise jusqu’à l’absurde. Bientôt, il n’y aura plus un Envoyé spécial sans images clandestines. Mais dans ce cas précis, la caméra cachée nous a permis d’échapper au contrôle du gouvernement tunisien, de filmer le pays réel.»<br /> <br /> Une pratique que les règles éthiques de la SSR traitent pourtant avec la plus grande réserve. Sont-elles encore d’actualité ? «Il y a un durcissement de l’accès aux sources, estime Jean-Philippe Ceppi. Les puissants et les multinationales sont de plus en plus habiles à cacher une partie de la réalité au public. Cela fait de la caméra cachée un outil indispensable pour jouer notre rôle de poil à gratter de la démocratie.»<br /> [Fin de citation]<br /> <br /> <br /> Comme toujours, il y a la lettre et l'esprit. Et il y a également ta tentation de l'abus.<br /> <br /> Utiliser des moyens déloyaux à des fins futiles (les coulisses d'une émission de télé ou des images people) n'est peut-être pas très déontologique. En abuser pour donner un côté dramatique à une émission (avec bien sûr la bande annonce axée là-dessus) n'est peut être pas non plus très déontologique.<br /> <br /> Mais il y a des cas qui le justifient et un bon nombre d'informations seraient restées cachées si les journalistes n'étaient pas allés les "voler".
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