La mort sûre du froid
Les premiers SDF morts de froids sont apparus. Comme chaque année,
les dirigeants vont déplorer leurs conditions, se lancer dans de beaux
discours plein de larmes-passez-moi-un-mouchoir-merci, et les oublier
dès le printemps.
Et puis de toute façon, pour eux, ce sont des gens qui ont choisi d'être en marge de la société (voir Bouc et misère). Et on s'en coccupe de ces gens là.
Curieusement,
SDF n'est plus synonyme de chômeur. 1/4 d'entre eux auraient un
travail. Des très précaires, donc. Ces gens participent à le croissance
du pays, mais parce que leur paye est insuffisante, ou que personne ne
peut se porter caution pour eux, les bailleurs les rejettent. Si en
plus ils ont un blaze à consonnance étrangère, vous voyez le topo.
Mais bon, ne voyons pas tout en noir, Galouzeau a demandé à ce qu'on héberge ceux qui ont un emploi pendant l'hiver.
Et les autres ? Holà ma bonne dame, vous ne voulez pas non plus qu'on déresponsabilise ces fainéants parasites, quand même ?