16 septembre 2004
Neslé veut délocaliser Perrier.
Du grand Jean-Marc Sylvestre ce matin (France Inter 7 h20).
Une petite intro sur la stratégie de Neslé qui tente de diviser ses marques d'eau en plusieurs parties plus vendables. Et puis ça démarre.
"Le problème dans ce groupe c'est évidemment Perrier, le problème dans ce groupe c'est évidemment la CGT, syndicat majoritaire qui s'est toujours opposé à la mise en uvre de quelque plan de restructuration, d'assainissement ou de modernisation que ce soit"
C'est dommage de gâcher un si beau texte avec mes commentaires, mais bon. Notons le "évidemment" dans "le problème c'est évidemment la CGT". Ensuite, "restructuration, assainissement et modernisation" c'est du pléonasme dans sa bouche. Continuons. Je résume. Perrier était une grande marque mondialement connue jusqu'au jour ou la concurrence s'est développée. Quelque petits conseil aux dirigeant qui n'ont pas réagit assez vite puis, "survient la vrai difficulté" (les autres étaient des fausses?) : des traces de benzène. Catastrophe dont vous vous souvenez peut-être.
"Mais depuis cette époque les dirigeants n'ont jamais réussi à redresser la barre".
Va-t-il les mettre en cause pour autant ? Non!
"Mais déjà à cette époque la CGT, puissante, majoritaire dans la région (?), soutenue d'ailleurs par les collectivité locales, par les municipalité, et bien la CGT va s'opposer à tout plan de redressement ou d'assainissement, l'entreprise n'aura jamais accepté par exemple les plans de sauvetage qui portaient sur la mise en préretraite d'un certain nombre de salariés".
Remarquez le lapsus, il dit l'entreprise en parlant de la CGT. Passons. Celle-ci est majoritaire, elle représente des salariés, et ils ne sont pas d'accord avec Neslé. Ils trouvent complètement con de mettre des gens en préretraite alors que d'un autre coté on rallonge le temps de travail. Les collectivités et municipalités sont avec eux. Et bien tous ces gens ont tort. Résultat.
"Ben du coup Neslé se retrouve au pied du mur aujourd'hui. La CGT elle, se retrouve prise à son propre piége"
Ainsi tenter de sauver des emplois c'est un piége?
"Perrier sera vendu ou fermé. Et on s'étonnera ensuite que les entreprises qui le peuvent cherchent à se délocaliser",
Il faut croire que l'on ne peut pas délocaliser des sources. Maintenant l'apothéose :
"Après avoir été un des plus beaux exemples de réussite commerciale Perrier va devenir sans doute l'un des plus beau cas d'échec de la gestion syndicale".
Et voilà, la mauvaise gestion c'est la CGT qui l'a faite, pas les dirigeants de Neslé.
Bravo Jean-Marc, de la bel ouvrage.
Une petite intro sur la stratégie de Neslé qui tente de diviser ses marques d'eau en plusieurs parties plus vendables. Et puis ça démarre.
"Le problème dans ce groupe c'est évidemment Perrier, le problème dans ce groupe c'est évidemment la CGT, syndicat majoritaire qui s'est toujours opposé à la mise en uvre de quelque plan de restructuration, d'assainissement ou de modernisation que ce soit"
C'est dommage de gâcher un si beau texte avec mes commentaires, mais bon. Notons le "évidemment" dans "le problème c'est évidemment la CGT". Ensuite, "restructuration, assainissement et modernisation" c'est du pléonasme dans sa bouche. Continuons. Je résume. Perrier était une grande marque mondialement connue jusqu'au jour ou la concurrence s'est développée. Quelque petits conseil aux dirigeant qui n'ont pas réagit assez vite puis, "survient la vrai difficulté" (les autres étaient des fausses?) : des traces de benzène. Catastrophe dont vous vous souvenez peut-être.
"Mais depuis cette époque les dirigeants n'ont jamais réussi à redresser la barre".
Va-t-il les mettre en cause pour autant ? Non!
"Mais déjà à cette époque la CGT, puissante, majoritaire dans la région (?), soutenue d'ailleurs par les collectivité locales, par les municipalité, et bien la CGT va s'opposer à tout plan de redressement ou d'assainissement, l'entreprise n'aura jamais accepté par exemple les plans de sauvetage qui portaient sur la mise en préretraite d'un certain nombre de salariés".
Remarquez le lapsus, il dit l'entreprise en parlant de la CGT. Passons. Celle-ci est majoritaire, elle représente des salariés, et ils ne sont pas d'accord avec Neslé. Ils trouvent complètement con de mettre des gens en préretraite alors que d'un autre coté on rallonge le temps de travail. Les collectivités et municipalités sont avec eux. Et bien tous ces gens ont tort. Résultat.
"Ben du coup Neslé se retrouve au pied du mur aujourd'hui. La CGT elle, se retrouve prise à son propre piége"
Ainsi tenter de sauver des emplois c'est un piége?
"Perrier sera vendu ou fermé. Et on s'étonnera ensuite que les entreprises qui le peuvent cherchent à se délocaliser",
Il faut croire que l'on ne peut pas délocaliser des sources. Maintenant l'apothéose :
"Après avoir été un des plus beaux exemples de réussite commerciale Perrier va devenir sans doute l'un des plus beau cas d'échec de la gestion syndicale".
Et voilà, la mauvaise gestion c'est la CGT qui l'a faite, pas les dirigeants de Neslé.
Bravo Jean-Marc, de la bel ouvrage.
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