22 novembre 2004
Présidence secondaire
Dans ma radio.blog, en l'honneur de Laurent Fabius : le Fric par les Fréres Jacques.
Ce matin Fabius sur France Inter. Normalement, ce soir je devrais vouloir voter Oui au traité constitutionnel. Et bien, non. Malgré son Non, je pense toujours voter Oui. Vous avez bien lu (et non ouï). Il a fait une magnifique démonstration que le Oui priverai encore d'avantage de pouvoir les états face à la banque centrale européenne :
"Dans le statut qui défini la réserve fédérale américaine il est dit qu'elle doit s'orienter vers la croissance, l'emploi et les prix. Alors qu'en ce qui concerne la banque européenne c'est uniquement les prix. Et d'autre part le patron de banque fédérale américains discute très fréquemment avec le ministre des finances des États-Unis et lorsqu'il y a des interventions, des prises de positions elles sont très largement concertée. Alors qu'en Europe il y a une espèce de muraille de chine qui sépare d'un coté la banque centrale européenne et de l'autre les autorité politiques" "L'indépendance conçu au sens européen veut dire une vision purement monétaire qui ne tient absolument aucun compte des exigences économiques, d'emploi et de croissance"
Venant de sa part, c'est vraiment crédible. C'est quand même lui, en tant que plus jeune premier ministre de la France, qui a largement contribué à cet état de fait.
Il faut admirer l'engagement de Fabius dans ce contexte. Si le Oui l'emporte, il remballe ses billes et on n'en entend plus parler (euh probablement).
Si le non, l'emporte, il faut être journaliste politique pour penser qu'il peut en tirer parti au sein du parti. A part Strauss-Khan, et encore, qui est plus abhorré que lui à la gauche du PS ?
A moins qu'il ne veuille être président sans le PS ?
Ce matin Fabius sur France Inter. Normalement, ce soir je devrais vouloir voter Oui au traité constitutionnel. Et bien, non. Malgré son Non, je pense toujours voter Oui. Vous avez bien lu (et non ouï). Il a fait une magnifique démonstration que le Oui priverai encore d'avantage de pouvoir les états face à la banque centrale européenne :
"Dans le statut qui défini la réserve fédérale américaine il est dit qu'elle doit s'orienter vers la croissance, l'emploi et les prix. Alors qu'en ce qui concerne la banque européenne c'est uniquement les prix. Et d'autre part le patron de banque fédérale américains discute très fréquemment avec le ministre des finances des États-Unis et lorsqu'il y a des interventions, des prises de positions elles sont très largement concertée. Alors qu'en Europe il y a une espèce de muraille de chine qui sépare d'un coté la banque centrale européenne et de l'autre les autorité politiques" "L'indépendance conçu au sens européen veut dire une vision purement monétaire qui ne tient absolument aucun compte des exigences économiques, d'emploi et de croissance"
Venant de sa part, c'est vraiment crédible. C'est quand même lui, en tant que plus jeune premier ministre de la France, qui a largement contribué à cet état de fait.
Il faut admirer l'engagement de Fabius dans ce contexte. Si le Oui l'emporte, il remballe ses billes et on n'en entend plus parler (euh probablement).
Si le non, l'emporte, il faut être journaliste politique pour penser qu'il peut en tirer parti au sein du parti. A part Strauss-Khan, et encore, qui est plus abhorré que lui à la gauche du PS ?
A moins qu'il ne veuille être président sans le PS ?
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