1 janvier 2005
Accords et à cri
Cette après-midi à
l'émission Le monde selon Wam d'Isabelle Giordano (France Inter de 15h
à 16h) Tahar Ben Jelloun, à l'occasion de la nouvelle édition de son
livre "Le racisme expliqué à ma fille" (éditions du Seuil), était
invité pour Imaginer 2005 avec des jeunes.
Les jeunes invités étaient visiblement d'assez bonne famille, ou tout au moins avaient un bon niveau d'étude. Puis vint une interview de djeunz au Halles de paris. La première réaction des invités a été de trouver que ces jeunes ne parlent pas un français correct.
Et bien oui, c'est une des tares de notre société, et pas la moindre. Les "djeunz de la zone" n'ont pas besoin de parler un bon français : entre eux une langue approximative et de connivence suffit tout à fait pour communiquer dans le milieu dans lequel ils vivent. Les linguistes appellent cela l'économie de moyen.
Et l'école me direz-vous ?
L'école fait ce qu'elle peut. Mais on n'apprend pas à ceux qui ne veulent pas. Et ces gamins ne comprennent pas l'intérêt de connaître cette langue de "l'élite", parce qu'ils s'en savent rejetés.
Alors au lieu de se foutre de la gueule de ceux qui parlent et écrivent mal, on ferait mieux de se battre pour supprimer les ghettos, pour créer une véritable mixité sociale. Tout le monde en parle, mais pas grand monde n'agit.
Les jeunes invités étaient visiblement d'assez bonne famille, ou tout au moins avaient un bon niveau d'étude. Puis vint une interview de djeunz au Halles de paris. La première réaction des invités a été de trouver que ces jeunes ne parlent pas un français correct.
Et bien oui, c'est une des tares de notre société, et pas la moindre. Les "djeunz de la zone" n'ont pas besoin de parler un bon français : entre eux une langue approximative et de connivence suffit tout à fait pour communiquer dans le milieu dans lequel ils vivent. Les linguistes appellent cela l'économie de moyen.
Et l'école me direz-vous ?
L'école fait ce qu'elle peut. Mais on n'apprend pas à ceux qui ne veulent pas. Et ces gamins ne comprennent pas l'intérêt de connaître cette langue de "l'élite", parce qu'ils s'en savent rejetés.
Alors au lieu de se foutre de la gueule de ceux qui parlent et écrivent mal, on ferait mieux de se battre pour supprimer les ghettos, pour créer une véritable mixité sociale. Tout le monde en parle, mais pas grand monde n'agit.
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