22 janvier 2005
Cons sommations
Le modèle de la nature peut paraître
intéressant si on admet qu'il mène à un équilibre juste. Par
exemple, si on met des loups et des moutons sur une île, on s'aperçoit
qu'au bout d'un certain temps un équilibre entre la quantité de loups
et de moutons est trouvé. S'il n'y a plus assez de moutons des loups
meurent de faim.
Mais cette métaphore en économie justifie-t-elle le libéralisme ? On pourrait y voir l'idée que le marché trouve son équilibre entre l'offre et la demande tout naturellement. Mais le problème c'est qu'il n'y a que des loups, et les moutons c'est nous, les consommateurs. En effet certains clients sont aussi des entreprises. Et contrairement aux loups qui coopèrent entre eux, ce ne peut être le cas des entreprises qui se vivent comme concurrentes (en tout cas ce n'est pas ce que préconise le modèle libéral).
D'où le besoin des multinationales de se retrouver seules sur le marché, de se bouffer les unes les autres, pour pouvoir ensuite manger tranquillement les moutons à leur sauce.
Et nous, on laisserait faire ça ?
Mais cette métaphore en économie justifie-t-elle le libéralisme ? On pourrait y voir l'idée que le marché trouve son équilibre entre l'offre et la demande tout naturellement. Mais le problème c'est qu'il n'y a que des loups, et les moutons c'est nous, les consommateurs. En effet certains clients sont aussi des entreprises. Et contrairement aux loups qui coopèrent entre eux, ce ne peut être le cas des entreprises qui se vivent comme concurrentes (en tout cas ce n'est pas ce que préconise le modèle libéral).
D'où le besoin des multinationales de se retrouver seules sur le marché, de se bouffer les unes les autres, pour pouvoir ensuite manger tranquillement les moutons à leur sauce.
Et nous, on laisserait faire ça ?
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