27 janvier 2005
Tobin or not Tobin
Jacques Chirac se relance
dans le social en remettant sur le tapis la taxe sur les transactions
financières (celle que Tobin ne veut plus que l'on appelle Tobin).
Cette taxe permettrait en théorie, d'une part, de freiner les spéculations à cours terme et d'autre part, pourrait permettre d'aider les pays défavorisés (resterai à déterminer les critères de redistribution).
Jean-Marc Sylvestre n'est pas vraiment convaincu (France Inter ce matin) mais surtout étale une nouvelle fois sa mauvaise foi purement doctrinaire.
"C'est difficilement applicable aujourd'hui pour des raisons techniques. On voit mal l'organisme, l'administration qui serait capable de collecter sur la planète toute entière une telle taxe". Ben, oui, il s'agit de le créer.
"Il y a surtout des contraintes politiques". Certainement, et ce serait même la beauté de la chose si c'était réalisé.
"Il n'existe pas d'organisme capable de collecter et surtout de redistribuer ces impôts. Avec quelle crédibilité, quelle légitimité ?". Jean-Marc se pose-t-il la même question au sujet de toutes ses institutions chargées de surveiller le bon comportement économique des nations?
"L'impôt mondial suppose un gouvernement mondial". Et bien non, il suffirai sans doute de l'accord des principaux états les plus puissant pour contraindre les autres. On voit bien comment on nous impose des règles économiques à un niveau supranational. Curieusement, celle-là, qui ne siet pas à monsieur Sylvestre échapperait elle à la règle ?
La suite fut une plaidoirie pour le libéralisme, la liberté de commercer et la baisse des impôts. La boucle est bouclée.
Cette taxe permettrait en théorie, d'une part, de freiner les spéculations à cours terme et d'autre part, pourrait permettre d'aider les pays défavorisés (resterai à déterminer les critères de redistribution).
Jean-Marc Sylvestre n'est pas vraiment convaincu (France Inter ce matin) mais surtout étale une nouvelle fois sa mauvaise foi purement doctrinaire.
"C'est difficilement applicable aujourd'hui pour des raisons techniques. On voit mal l'organisme, l'administration qui serait capable de collecter sur la planète toute entière une telle taxe". Ben, oui, il s'agit de le créer.
"Il y a surtout des contraintes politiques". Certainement, et ce serait même la beauté de la chose si c'était réalisé.
"Il n'existe pas d'organisme capable de collecter et surtout de redistribuer ces impôts. Avec quelle crédibilité, quelle légitimité ?". Jean-Marc se pose-t-il la même question au sujet de toutes ses institutions chargées de surveiller le bon comportement économique des nations?
"L'impôt mondial suppose un gouvernement mondial". Et bien non, il suffirai sans doute de l'accord des principaux états les plus puissant pour contraindre les autres. On voit bien comment on nous impose des règles économiques à un niveau supranational. Curieusement, celle-là, qui ne siet pas à monsieur Sylvestre échapperait elle à la règle ?
La suite fut une plaidoirie pour le libéralisme, la liberté de commercer et la baisse des impôts. La boucle est bouclée.
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