12 février 2005
Orage et désespoir
Un des arguments des partisans PS du
Oui au projet de traité constitutionnel qui m'a le plus interpellé est
celui du rapport de force pour obtenir mieux.
Quel nouveau groupe de travail légitime pourrait permettre demain d'obtenir un traité non libéral ?
A priori ce raisonnement, qui est celui de la majorité PS, est imparable. Pourquoi engager un combat s'il est perdu d'avance ?
Le problème, c'est que ce raisonnement emmène le PS à ne proposer que des solutions de type libéral ou, au mieux, composant à la marge avec ce libéralisme.
Qui croyait au libéralisme triomphant au temps de Giscard ? Pas grand monde. A l'époque, et dans les années suivantes, c'est la droite qui lutait contre l'avancement inéluctable du social. Il a bien fallu que certain croient à la réversibilité de ce courant et y oeuvrent pour qu'aujourd'hui la gauche soit à ce point sur la défensive.
Ce que je demande au parti socialiste, c'est de se réveiller et de se montrer volontaire, combatifs, et d'y croire. Pas d'être des gestionnaires d'un libéralisme mondial soit disant pondéré.
Moi je préfère l'attaque à la défense, même si parfois il faut laisser passer l'orage pour contre-attaquer.
Quel nouveau groupe de travail légitime pourrait permettre demain d'obtenir un traité non libéral ?
A priori ce raisonnement, qui est celui de la majorité PS, est imparable. Pourquoi engager un combat s'il est perdu d'avance ?
Le problème, c'est que ce raisonnement emmène le PS à ne proposer que des solutions de type libéral ou, au mieux, composant à la marge avec ce libéralisme.
Qui croyait au libéralisme triomphant au temps de Giscard ? Pas grand monde. A l'époque, et dans les années suivantes, c'est la droite qui lutait contre l'avancement inéluctable du social. Il a bien fallu que certain croient à la réversibilité de ce courant et y oeuvrent pour qu'aujourd'hui la gauche soit à ce point sur la défensive.
Ce que je demande au parti socialiste, c'est de se réveiller et de se montrer volontaire, combatifs, et d'y croire. Pas d'être des gestionnaires d'un libéralisme mondial soit disant pondéré.
Moi je préfère l'attaque à la défense, même si parfois il faut laisser passer l'orage pour contre-attaquer.
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B