Une foule défoule

J'ai toujours eut une grande méfiance sur les comportements de groupe. Les personnes les plus gentilles peuvent avoir des attitudes inacceptables "emportés par la foule". Mais quand on est gamin, c'est difficile de s'exclure des "bandes" et encore plus dur de résister aux conneries que font celles-ci.
Un premier souvenir de colo me revient. Sortie en ville. Je me revois au milieu d'une bande de petit c.. qui envahissent les boutiques et piquent tous ce qui leur tombe sous la main. Les monos étaient complètement dépassés. Je n'ai rien piqué, mais il a fallu que je me planque pour que ça ne ce voit pas.
Un autre souvenir d'un autre genre. Nous rentrions de la piscine je crois; une bande de jeunes rigolards qui se foutent ouvertement de la gueule des gens du métro. "T'a vu l'autre", et de rire. Je me sentais mal, mais je riais quand même. Et puis, les copains sont tous descendus, me laissant seul.
Est-ce que tous ses gens me regardaient ? Est-ce mon Jiminy Cricket qui se foutait de moi ? J'étais tout rouge…

Comments

[tzenga]

Il n'y a pas d'ART de la guerre, ça lui fait trop d'honneur. Il n'y a que la guerre et ces atrocitées !!

[SPIRIT]

Moi aussi je sui parfois comme ca dans la rue..désolé!
Mais je me laisse pas faire: je mélange hostilité et respect parce que la société est ainsi

Consentir à l'effort de paix sans ignorer l'art de la guerre

Peace. SPIRIT

[antonomase]

Souvenir de première permission du service national : beaucoup d'étudiants dans cette classe de septembre donc a priori des gens instruits ; d'ailleurs, le niveau des discussions dans la chambrée était plutôt intéressant.

Le bus qui nous amenait vers la gare SNCF s'est soudain transformé en ménagerie pleine de singes en rut, sifflant et hurlant dès qu'ils voyaient une fille dans la rue. Nous avions été enfermés combien de temps sans voir un jupon : à votre avis : 1 mois, 6 mois ? Non, pour la plupart 5 jours et pour les autres 2 semaines.

Je n'ai jamais eu aussi honte de ma vie ; j'étais couché à plat ventre sous les sièges du bus, priant pour que personne ne me reconnaisse.

Arrivé à la gare, je suis parti me faire héberger pour la nuit chez des amis qui habitaient non loin, de peur de me trouver dans le train avec cette meute. Et à partir du lundi suivant, j'ai pris ma voiture pour faire les aller-retours entre chez moi et la caserne.

[pingu]

Tu étais un branleur... comme beaucoup d'entre nous. C'est tout. Ce qui n'excuse rien.

[grisnoir]

la dictature des pairs peut etre plus violente que celle des pères.
j'en sais quelque chose, gardant les sequelles psychologiques d'une agression par une bande de petits voyoux en sixième.
Mais le respect s'apprend et les adultes doivent intervenir si nécessaire.
apres tout, on a bien interdit le bizutage...
(le slogan de 68 "il est interdit d'interdire" est de ce point de vue une sottise).