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Babouze
17 mars 2005

Du métier à l'ouvrage

Guillaume Sarkozy, le frangin de Nicolas, m'a appris au moins deux choses l'autre matin sur France Inter. Pour ceux qui l'ignoreraient, Guillaume est le numéro deux du Medef, un syndicat de patrons.

La première, c'est que les patrons aiment bien les syndicats… Patronaux… Pas nécessairement les autres.

La seconde, c'est lorsque Stéphane Paoli lui a demandé s'il comptait briguer le poste de numéro un, à la place du Baron Antoine Selliere qui, lui,  est pressentit à la tête d'un syndicat patronal européen. Et si ça ne faisait pas trop avec son frère… Il a répondu quelque chose comme :
"Mon frère et moi ne faisons pas le même métier. Il fait de la politique et moi du syndicalisme"

Il m'a donc appris que la politique peut être un métier et le syndicalisme itou.

Il faudra que j'en parle à mes potes. J'ai l'impression qu'on est une bande de rigolo qui se dévouent pour les autres, et qu'on se fait avoir sur ce coup là.

Ça gagne bien le syndicalisme au Medef ?

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Commentaires
A
C'est un métier tant que nous, électeurs, confions et reconfions à chaque fois les responsabilités aux mêmes.<br /> <br /> Dans une réflexion plus haut, je proposais un système pour empêcher cette professionnalisation des dirigeants politiques (ou syndicaux).<br /> <br /> Mais nous pouvons également faire en sorte, par nos votes, de leur rappeler d'où ils tiennent leur légitimité. C'est sûr qu'il faudrait qu'on soit un peu plus que 3 ou 4 à penser la même chose !!!<br /> <br /> Bref, on n'est pas arrivé !
C
C'est dingue, en l'écoutant, je me suis fait exactement la même réflexion !<br /> <br /> Aux dernières nouvelles, ni l'une, ni l'autre ne sont des métiers. Au mieux, ce sont des engagements, un mandat confié par les électeurs, une mission que l'on s'assigne personnellement mais ce ne sont pas des métiers.
T
pour l'ex n°2 du medef, Denis Kessler, le medf a bien servi à se faire un bon carnet d'adresse (c'est que c'est un syndicat où on se fait des copains utiles) et du coup, en est parti pour diriger la SCOR.<br /> je ne saurais vous dire où il a été le plus nuisible...
A
Faut pas dramatiser non plus : comme dans tous les partis et les syndicats, il y a les militants de base qui se bougent bénévolement et qui prennent sur leur temps de loisir pour ces activités.<br /> <br /> Et il y a des permanents dont le métier est la politique et le syndicalisme. Je pense que ça fait très (trop) longtemps que les leaders politiques, syndicaux et patronaux n'ont plus exercé leur activité professionnelle d'origine et sont donc complètement coupés de la réalité.<br /> <br /> Je suis partisan, au moins pour les politiques, d'un système qui obligerait les élus à passer la main après un nombre maximum de mandats ou d'années passées.<br /> Il faudrait bien sûr que le système prévoit une prise en charge de l'élu pendant la durée de son mandat au service de la Nation et assure les conditions de son retour à la vie "civile".<br /> <br /> -Cela redonnerait, au bout d'un certain temps, un sang neuf à la vie politique et empêcherait des ancêtres comme VGE ou Poncelet (presque un siècle de vie politique à eux deux) de continuer à sévir.<br /> <br /> -Cela permettrait à de nouvelles idées apportées par des nouvelles personnes d'émerger.<br /> <br /> -Cela éviterait parfois certains blocages dans les périodes pré-électorales où les élus davantage à leur ré-élection qu'à l'intérêt général.<br /> <br /> Malheureusement, les seuls habilités à mettre en place un tel système sont justement les professionnels de la politique.
S
C'est se foutre de la face des syndicalistes. Je crois que la tentative de conquête de la France d'en haut par les Sarkozyzy est bien avancée. Gaffe aux zizis, voilà mon nouveau slogan.<br /> Peace. SPIRIT
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