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Babouze
21 mars 2005

Tous camps confondus

Je ne sais pas si le camp du NON est à ce jour plus audible que celui du OUI, mais j'ai entendu ce matin une réflexion qui a sonnée comme une évidence :

Ce referendum sera pour pas mal de gens l'occasion de dire merde à la fois à l'UMP, à Chirac et au PS.

Ce n'est pas le cas dans les élections où, quand on dit merde à l'un, c'est l'autre qui en profite.

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Commentaires
A
Sur le point 3, heureusement que ce n'est pas ce genre de raisonnement qui a été tenu pendant la guerre bushienne : avec les principaux pays européens (sauf l'allemagne) pour le soutien à Bush, on avait l'air fin tous seuls dans notre coin.<br /> <br /> Oui, non, abstention : je trouve qu'il est normal d'en discuter et d'en débattre. Ce que je n'admets pas, ce sont les arguments infantilisants et catastrophistes que l'on nous sors actuellement (du côté OUI et parfois du côté NON) : je veux qu'on fasse appel à mon intelligence pour m'expliquer pourquoi ce texte est bon pour l'Europe et pas qu'on me dise "si t'as pas bien voté, tu vas casser le joujou européen et tu seras puni au coin".<br /> <br /> S'il doit y avoir une crise majeure, elle aura lieu et ça permettra peut-être de foutre à bas cette maison construite de guinguois et sur laquelle on veut mettre un toit qui penche. A moi, citoyen, cette crise annoncée ne me fait pas peur ! Mais je comprends qu'elle panique certains politiciens et certains hauts fonctionnaires dont la mission se trouverait compromise.
T
1) oui, mais c'est pas parce que l'autre gland a décidé un referendum que la question n'est pas posée. il y aura d'ailleurs referendum dans 10 pays sur 25.<br /> 2)ouille. ce genre d'argument est toujours utilisé par les perdants pour minimiser leurs pertes. dans ce calcul, le NON représente moins de 15% du corps électoral...<br /> 3)ce n'est effectivement pas un argument absolu, mais c'est un argument quand même : quand tout le monde est contre toi, tu dois te poser la question de savoir si tu as bien raison et reconsidérer ta position sous d'autres points de vue. mais il est possible que tu aboutisse à nouveau aux mêmes conclusions.<br /> 4)entièrement d'accord. et c'est bien ce que je déplore
A
Pas tout à fait d'accord :<br /> <br /> Premièrement, c'est bien le chef de l'Etat qui a décidé d'utiliser la voie référendaire pour faire adopter ce texte. Il y a des pays où ce sera le parlement qui prendra en charge le vote.<br /> <br /> Deuxièmement, en Espagne, ceux qui ont voté oui représentent 30% du corps électoral, ce qui est quand même assez loin d'être un succès.<br /> <br /> Troisièmement, si on demande à chaque pays de voter et d'approuver, c'est bien une question de choix individuel, pays par pays : si les espagnols ont voté oui, très bien. Mais je ne vois pas pourquoi cela serait un argument pour ou contre le vote des français, des danois, des belges ou des anglais ...<br /> <br /> Quatrèmement, il est illusoire de vouloir décorréler la question du référendum des questions de politique intérieure ou extérieure : parce que cette question s'inscrit dans un contexte qui est celui du printemps 2005 avec l'actualité telle qu'elle est.<br /> Et puis, parce qu'au lendemain de l'élection, selon le résultat, tels ou tels leaders profiteront de ces résultats pour se faire mousser et dégommer leurs petits camarades.<br /> La question de la Constitution ne se place pas dans une bulle intemporelle et en apesanteur.
T
tu as raison. et c'est exactement pour ce genre de raison que des tas de gens vont se prononcer. je me permet de rappeller ici que la question de la constitution n'est pas posée par un gouvernement ou un parti Français. mais que nos voisins européens ont droit à la même question. pensez-vous que les espagnols qui viennent d'élire Zapatero sont de dangereux libéraux ?
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