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Babouze
5 mai 2005

Ainsi Dieu…

J'ai écrit, "La notion de Dieu telle qu'elle est définie dans les religions que je connais est la négation de l'Homme !" (Il n'a Dieu que pour lui).
YV me répond "Étant protestant, je peux y aller gaiement, que je sache Dieu ne prône pas la négation de l'homme !"

Je n'ai pas écrit que Dieu prône la négation de l'Homme, d'ailleurs comment le pourrait-Il puisqu'il n'existe pas. J'ai écrit que la notion même de Dieu est la négation de l'homme, et j'ai même pris soin de préciser dans les religions que je connais car je suis très loin de les connaître toutes.
J'entends par là qu'il semble que Dieu soit défini comme perfection, immortel et tout un tas de notions dans ce genre qui sont à l'opposé de ce qu'est l'Homme.
L'homme n'est pas parfait, il est mortel et ce qui participe à son charme.

J'aime l'Homme avec ses défauts et je n'ai pas besoin du postulat de l'existence de Dieu.
Même si j'aimerai mieux que l'homme se comporte mieux avec ses semblables.
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Commentaires
A
Je ne cherche pas à prouver l'existence de Dieu ou son inexistence, j'attends seulement que les croyants apportent la preuve.<br /> <br /> <br /> 2. Il y a confusion entre apport des religions proprement dites et apport philosophique, culturel, social de personnes baignant dans une société où la religion était omniprésente (du moins jusqu'au XXième siècle). Les philosophes membres d'un clergé sont rares par rapport aux philosophes chrétiens ou musulmans ; tout comme les artistes, les économistes, les écrivains. Ce n'est pas parce que nous baignons dans un milieu oxygéné que c'est l'oxygène qui crée la culture.<br /> <br /> 3. Quant à la croyance qui fait partie de la sphère privée, c'est faux : c'est un joli voeu pieux, mais on ne peut pas dire que les croyants de tous bords se soient bornés à manifester leur croyance dans le domaine privé : il n'y a qu'à voir les églises, mosquées, temples et autres lieux publics élevés à la gloire de Dieu qui ornent les villes et villages du monde entier.<br /> Rien n'est plus "exhubérant" ou désireux de montrer sa foi en public qu'un croyant !
I
Merci cuiki, je crois que tu as resitué le débât à sa juste place...<br /> C'est vrai, pourquoi on s'enflamme tellement sur ce sujet ? S'il n'est que de la sphère privée, ben chacun a son opinion, la dit, écoute celle de l'autre, on boit un coup ensemble et point barre. Mais vu comme ça se passe qd on aborde la religion, faut croire que ça touche qq chose de plus profond et de plus large ? Je me trompe ? Expliquez-moi !!!
Ç
Dieu, que j'ai vu hier à l'apéro, prône l'Homme... à son Image. Je vous dis l'épaisseur de son business-plan... Mais il est sympa, il a remis sa tournée.
S
Eh ben... Je pensais que ça aller donner lieu à tels développements. C'est vendeur, c'est sûr!! Ptdrr<br /> <br /> <br /> <br /> Je ne vais pas me lancer comme Tzenga et Antonomase à prouver l'existence de Dieu, puisque c'est scientifiquement impossible et que la seule preuve valable est celle de la science...<br /> Mais d'une je ne vois pas pourquoi il faudrait prouver l'existence de Dieu et non sa non-existence? Un théorême et son corollaire doivent être prouvés, ainsi que la thèse adverse pour être valable. Personne n'a besoin d'être convaincu de l'existence de Dieu ou de sa non existence, car, selon moi (je sais, je ne suis pas une référence!!lol), cela relève en ce siècle d'abord de la sphère privée.<br /> <br /> 2. ><br /> <br /> Ce serait un sujet trop vaste à étudier car il faudrait étudier les apports des religions en tant que dogme, leur transpositions institutionneles (Eglises et aux matérialisation du Croire) et conceptions philologiques et philosophiques (notion de Dieu).<br /> Je vais retenir ici, celle du Religieux, par ce qu'il est global et adapté à la modernité. Les ouvrages à ce propos sont surtout ceux de Marcel Gauchet, de Fukuyama, de JP. Willaime notamment.<br /> <br /> En vrac:<br /> *C'est une conception usée par le temps mais elle vient d'un esprit qui a marqu" son temps.<br /> "Pr q'uil yait société et à plus forte raison pr que cette société prospère, il faut que tous les esprits des citoyens soient tjrs rassemblés et tenus ensemble par qq idées prinicpales; et cela ne saurait être, à moins que chacun d'eux ne vienne puiser ses opinions à une même source et ne consente à recevoir un certain nombre de croyances toutes faites". Alexis de ocqueville, De la Démocratie en Amérique II, 1840, UGE, p.224.<br /> <br /> *a. Une protestation contre le non-sens selon LEVI-STRAUSS (prolifération du croire)<br /> *b.Recréer du lien social : Les NMR (Nouveaux Mouvements Religieux selopn Willaime et Aron) sont assez attestataires de l’ordre social existant et socialisent aux valeurs dominantes tout en manifestant une certaine étrangeté. Il sont permi et permettent toujours peu ou prou l'assise de la démocratie participative notamment, et dans un sens qui peut être tourné au négatif, la légitimation du pouvoir.<br /> *c. Ce n'est pas forcément un point posisitf mais il a été souvent utilisé. Ces Religiosités ont développé une vue holiste (un système où les phénomènes sont des totalités irréductibles à la somme ou même à l'association structurelle de leurs composantes) cherchant à réconcilier les oppositions classiques entre individu, société et cosmos, le spirituel et matériel, en bref ce à quoi l’Etat Providence a échoué ( M.B McGUIRE, Religion and healing, 1985).<br /> *d. Rôle du pluralisme religieux sur l'assise de la République, un encart au sécularisme? CAPLOWW ET FINKE, s’appuyant sur le cas américain, ont certes soutenu que le pluralisme religieux renforcerait au contraire la religion empêchant l’établissement d’aucune d’entre elles et en offrant aux individus mille façons de satisfaire leurs aspirations socioreligieuses. Le pluralisme peut fonctionner en ce sens s’il est ancien et socialement structurant. Mais, couplé à une perte de plausibilité culturelle du religieux, il accentuera la relativisation de celui-ci et ainsi accentue le processus d’individualisation de la religion : le pluralisme universalise l’ «hérésie» et menace la plausibilité de chaque religion en révélant ses origines humaines. C’est une humanisation de la religion qui universalise un message et socialise les individus autour de celui ci, souvent empreint de paix. <br /> *e. Le religieux en Ultra modernité tend à être réinvesti comme lieu de mémoire au niveau sociétal et individuel (comme il s’agirait de répondre à la déstructuration de espaces et des temps) et comme pourvoyeurs d’identités collectives et individuelles, de fêtes et de rites. Comme dit Theodor HANF (The sacred marker, 1994), le religieux se trouve réinvesti pour dire l’identité collective, il a une capacité « ethnurgique » : il contribue à fabriquer des identités, des manières de se situer par rapport à d’autres groupes. <br /> <br /> *f. Commuanuté, Modernisation et sentiment religieux?<br /> La modernisation a paradoxalement provoqué un réinvestissement social du religieux pour « reconstituer une identité que l’imposition d’une modernité étrangère, la sujétion économique, culturelle et politique ont brisé » dixit Yves GOUSSAULT (1990). Les mobilisations religieuses ayant, dans ces pays, un caractère anti-impérialiste prononcé. Ceci qui contribue aussi à la recomposition religieuse en modernité.<br /> Face à l’homogénéisation réelle des comportements, se réaffirme le droit à la différence culturelle, religieuse, linguistique et ethnique. Se dessine ainsi une évolution vers ce qu’Yves LAMBERT (200) a appelé un modèle de « sécularisation pluraliste » : un modèle dans lequel la religion ne doit pas exercer d’emprise sur la vie sociale mais peut jouer pleinement son rôle entant que ressource spirituelle, éthique, culturelle et même politique au sens très large, dans le respect des autonomies individuelles et du pluralisme démocratique. Le communautarisme peut être un pas vers la pluralité démocratique.<br /> <br /> <br /> Je n'ai traité que de quelques apports sociaux du religieux par ce que sinon vous allez me tuer, vue la longueur de mon bordel, mais j'aurais pu penser aux apports économiques, géopolitiques, culturels etc...<br /> <br /> En tous les cas, la sécualrisation, cette nouvelle religion qu'on tente de nous faire avaler apr le biais des fondements de la République Française est assise sur le Concordat de 1801 repris par ce Sarkozizi (lol). C'est à dire que mm la République a besoin du Religieux pour asseoir son autorité: les messes Républicaines ne sont elles pas des récupérations de rites? Je renvoie à la conception de l'Être Suprême durant et après la Révolution (le symbole étant le triangle avec l'oeil au milieu), la personnification de Marianne comme Déesse de la République, les messes républicaines avec son prêtre, les mariages selon les rites etc...<br /> <br /> Pff,mon propos est confus et enfait bordélique, mais bon là j'ai pas le temps de structurer le tout.<br /> Je ne renie pas les dangers du religieux,mais ils sont connus (sectes, radicalismes, NMR, communautarismes, déstructuration globales, choc des civilisations de Huntington ...).<br /> <br /> Tout ça pour dire que la Religion ou le Religieux n'est pas à rejeter entièrement, et que des valeurs structurant nos sociétés correspondent aux messages de ces spiritualités.<br /> <br /> "Le 21ème siècle sera religieux ou ne sera pas" A. Malraux.<br /> <br /> "L'homme est il animal religieux? Politico-économico-Religieux?" A. SPirit.<br /> <br /> Peace. SPiritually SPirit.
B
A propos de pesanteur, va faire du vélo et arréte la clope ;-)
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